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"Nathalie M..."
29 mai 2015

INSIDE...Les mots...

J'ai mal,
Je ne sais plus comment faire,
ni où aller,
Ni à qui parler...
J'ai envie d'être seule, 
Et cela m'effraie aussi...
J'ai peur du vide, 
Jai peur de mes cris intérieurs, 
de cet amour qui me ronge,
et que je n'explique pas...
Je perds les pédales,
Je sombre dans l'irraisonnable,
Dans l'insupportable,
Sans arriver à taper du pied pour remonter...
Pourquoi certain être torture l'âme,
Pourquoi la vérité ne sort-elle pas d'eux-même, 
Avec cette simplicité qui est mienne...
J'ai au fond de moi, 
Une chose incompréhensible,
qui a pris possession de mon être,
ce coeur maltraité, mal aimé,
qui se terre...
Qui peut bien se soucier de ce que je ressens...
Qui peut savoir ce qu'il y a dans mon coeur ?
Tous les matins, 
Je e meurs de ce qui m'attend...
Je n'ai plus gôut à rien, 
je n'ai qu'une envie, 
qu'une obsession, 
celle d'être près de lui...
Et cette peur du néant...
La peur qu'il ne m'aime pas...
NM
JE VEUX VIVRE MES ÉMOTIONS SUR L'INSTANT...
Parfois je me sens si lucide,
Que je crois m'être éloignée de ce cauchemar une bonne fois pour toute...
Et, il suffit d'un rien, d'un mot, d'une musique, de nos habitudes que je reprends seule désormais...
Pour que je reperde pied...
Hier, c'était un film.
Je n'arrivais pas à accrocher
J'étais partie pour voir une comédie bien féminine, sur la vie de tous les jours,
Et je cherchais une pointe d'humour...
Le mal aise s'est glissé en moi,
A se nicher au creux de mon estomac...
Et c'était reparti...
Un film de psychopate, une femme sous son emprise...
"Mon Roi", un amour destructeur, un amour inexistant...
Une histoire de fou dont on ne sort jamais...
Alors oui, 
Je veux vivre le peu d'instant où il m'arrive de rire,
De me sentir heureuse pour arriver un jour à couler ce qui remonte à la surface sans prévenir...
Même s'il reste à jamais cette empreinte,
ses sensations de tristesse, de mélancolie,
Qui m'ontaccompagnées pendant une bonne partie de ma vie,
Il m'arrive enfin d'avoir des petits moments de bonheur, 
Où mes  ailes ont envie de se déployer...
Même si je ne suis pas encore prête...
NM

 

 

 

 

 

Je veux le vent dans les grandes herbes folles, les papillons autour de moi qui s'affolent, 
Je veux sentir le vent me contrer, sentir mon coeur me délivrer...
Je veux tout ce que je peux prendre, tout ce qui m'enivre et m'emporte,
Je veux  vivre intensément chaque petit bout de moi comme un cadeau que la vie m'envoie...  
 

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Je t'ai accompagné petite gueule d'amour,

Et je suis partie un mouchoir à la main,

après douze ans de vie de chien...

Léa,

Parfois c'est trop...

NM

 

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Ce qui est effrayant,

c'est cette sensation de vide autour de soi...

Cette perte de contrôle...

La terre peut bien s'écrouler,

on s'en fou, 

on est à bout de force...

On essaie d'étouffer nos larmes,

et les cris de souffrance explosent,

déchirant nos entrailles,

oubliant toute pudeur...

Tout s'effondre en quelques secondes,

je pensais pouvoir surmonter ça,

un truc en plus,

après tout...

Je me regarde dans le rétro,

je suis horrible, déformée,

pourvu que je ne rencontre personne...

Recroquevillée dans ma voiture,

j'ai envie de hurler,

et j'étouffe mes larmes...

Je me sens toute petite,

seule au monde,

mais je ne veux personne...

Parler à qui ?

Se plaindre, pleurer, faire du mal aux autres...

Je n'ai pas envie d'être consolée,

je veux juste restée là,

à écouter les bruits résonner dans ce vide immense, étrange,

et m'épuiser...

Que je puisse enfin repartir...

 

NM 

**********************************************************

On ne possède rien,

Rien qui ne puisse justifier cette indifférence qui s'installe, 

jour après jour...

On veut, on croit, on se rassure,

Et on oublie...

 

NM

**********************************************************

On écrit, un peu comme on respire...

Sans trop se poser de questions.

On écrit sur des pics de tristesse,

et de bonheur intense,

des bouffées d'émotions...

Nous sommes des bavards,

des grands joueurs de mots,

dévoilant peurs et sensations...

Peu importe ce que les autres pensent...

 

NM

****************************************************************

Elle s'arrêtait devant une oeuvre parfois.

Et sur un coup de tête,

elle se décidait à affronter le monde...

Une fête, un vernissage...

Laissant croire à un grand intérêt,

Mais il n'en était rien...

Affolée en son grand intérieur,

elle espérait croiser un regard,

Voir enfin un ami, 

une connaissance apparaitre...

Alors seulement, 

elle s'animait doucement,

devant une autre,

plus passionnée qu'on ne pouvait l'imaginer...

Elle me prit la main, 

M'entrainant loin de cette foule étouffante...

Et personne ne nous vit partir...

Elle s'éloignait,

et je la suivais sans rien dire...

Elle me serrait la main, 

courant presque dans la rue,

comme des enfants ivres d'aventure,

avant de pousser la porte d'un vieil immeuble,

qu'elle semblait avoir choisi, 

sans vraiment connaitre...

Elle m'invita à m'asseoir, 

de la même manière qu'elle l'aurait fait en m'invitant chez elle.

et je rentrais dans son jeux,

Assis l'un en face de l'autre,

sur les premieres marches d'un escalier menant à l'étage...

Elle s'adossa au mur, 

et regardant ses mains, 

encore surprise de son audace,

elle me dit en souriant :

"On est mieux, non ????"...

Elle semblait en effet,

beaucoup plus détendue...

Légèrement éclairée par la lumière de la fenêtre du couloir, 

elle m'apparaissait comme un être fragile et beau.

Cependant, elle s'était mise à discuter,

jouant avec mon regard,

et je découvrais  chaque trait de son visage.

Elle fuyait, et s'attardait parfois à sonder dans la profondeur de mes pensées...

Je me sentais lu, sans pouvoir me cacher, 

comme un livre ouvert,  à la portée de son âme...

Et puis moi aussi, je décidais de prendre possession de l'espace...

Cet endroit n'était qu'un lieu de passage,

mais nous l'avions requisitionné pour notre propre soif d'isolement et de confort.

Une douce lumière créant une jolie intimité...

On aurait cru un débat littéraire où nous échangions nos avis,

laissant nos sensations libres de faire...

Et même dans nos silences qui semblait durer une éternité,

qui nous mettait mal à l'aise,

Pour rien au monde je ne l'aurais quittée.

On resta là,

oubliant le temps et le monde,

et tandis que je palabrais avec mon éloquence habituelle sur l'art d'être soi même,

elle prit soudain mon visage entre ses mains.

Et dans une grande douceur, 

pourtant mêlée d'une envie incrontrôlable,

elle me vola un des plus beau baiser de mon existence...

Et puis se levant dans la hâte, 

je n'eus pas le temps de réaliser,

qu'elle était entrain de s'échapper...

Je la vois encore tout au bout de la rue,

se retournant vers moi avec un grand sourire...

J'avais encore le goût des ses lèvres sur les miennes,

et j'en voulais encore...

Ce que je savais d'elle ?

Presque rien...

 

Petite histoire ... 

NM

 

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On s'enlise dans les souvenirs,

qui ne reviendront jamais...

Le temps s'étiole, ma jolie Luciole,

Et je continue d'avancer...

Dans mes rêves tu me manques,

Le matin j'ai oublié...

 

L'amour m'apparait parfois comme un fouilli,

desordonné et maladroit...

Quand il n'est pas sur le bon rythme,

il fait parfois des dégats.

Souvent d'ailleurs, il ne tient qu'à un fil,

Pour que la magie ne sombre dans la dérision...

 

NM

**********************************************************

La trahison est un poison...

D'amour ou d'amitié profonde,

elle envahit l'esprit...

NM

**********************************************************

J'avais oublié mes tempêtes intérieures,

Ces vagues de sentiments,

les lames destructrices provoquées par tes silences,

plus puissants que les mots.

Ces battements réguliers que l'angoisse fait battre,

et résonner dans le noir de toutes mes pensées...

Je sens au fond de moi, 

la perte inéluctable de toute ma raison.

Déchirée en lambeaux,

les vagues de souffrance ont submergé mon âme,

et noyé mes passions...

J'avais oublié qu'aimer fait toujours mal...

 

NM

 

slip

 
Garder des sentiments purs , une éternelle jeunesse d'émotions , fraicheur, sincérité...
Ne jamais ressentir ce sentiment d'acquis et le désintérêt qui suit...
Ne jamais donner la réponse immédiate au désir, 
Ne jamais se donner entièrement, 
Garder suffisamment pour être soi,
Et faire découvrir notre mutation à l'autre pour qu'il ne s'ennuie jamais...
La liberté de l’être...
NM
************************************************************ 
Oui c'est vrai quand tout le monde nous emmerde parfois, on s’évade…
En voiture parfois,
Quand la route est longue,
On pense à un moment précis de notre existence,
Et l’on se dit que l’on est pas seule...
On se repasse un film, un bout de notre histoire,
Et c'est comme une revanche sur cette vie de con
Et ceux qui ne comprennent rien :)
NM
***********************************************************
Il y des parenthèses, des petits moments de la vie,
Où notre esprit s'évade dans des bizzareries d'un autre monde, 
Et qui font de nous dans un moment de solitude,
des êtres un peu fous que certains ne pourraient pas comprendre…
Mais ça ne dure que très peu de temps :)
Nous même, ne prenons pas le risque de trop y plonger, 
le retour pourrait être difficile …
La peur d'être happer… 
Mais c'est si bon de se sentir différent...
NM
************************************************************
Ecrire, c'est aussi ne pas parler.
C'est se taire.
C'est hurler sans bruit...
NM
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Sache un chose et ne l'oublie jamais,
même en ayant une sensibilité à fleur de peau,
même en étant un artiste doué, 
les plus belles oeuvres,
même les plus petites choses  réalisées,
ne peuvent être extraordinaires et attirer le regard et le coeur des gens,
que si tu y as laissé un peu du toi...
On a tous des tableaux où l'on a rien laissé...
Et d'autres dont il est difficile de se séparer...
NM

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La difficulté dans les mots d'amour, c'est le dosage...
A trop en dire, on écoute plus rien...
A ne rien dire, on passe sa vie dans le doute...
Encore que le doute est toujours là...
Mais quelle importance, 
Il met aussi de l'animation, 
puisqu'on cherche à savoir, 
avec beaucoup de convictions,
Ce qu’on ne saura jamais....
N.M
 

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Il y avait ce long couloir étroit qui menait à une porte de bois orangé,

Le soleil s’insinuait dans l’entre-baillement de la porte, par le trou de la serrure,
inondant de ses rayons poussiéreux ce lieu étrange qui me hantait.
Ce n’était pas la première fois que je me trouvais là,
mais je n’étais jamais allée jusqu’au bout…
Un jeune ami m’accompagnait…
Qui d’autre qu’un ados pouvait m’accompagner dans mes délires, 
et partager mes aventures ne tenant qu’à mon imagination.
N’empêche qu’il me suivait, et nous étions tous deux impatients de voir ce qui nous attendait…
Une porte sur le côté s’ouvrit, laissant glisser des bagages et des sacs,
une personne jaillit de la lumière, et s’écrasa contre le mur pour nous laisser passer…
J’enjambais les sacs jonchant sur le sol et ne pu faire autrement que de me frotter contre elle, pour arriver à mon but…
C’était un couloir vraiment très étroit et nullement étudié pour circuler à deux, le plafond était bas aussi, étouffant…
J’arrivais devant la porte orangée, et tirant les battants vers moi comme on ouvrirait un placard,
je découvris une personne allongée sur un un balcon précaire,
se faisant dorer au soleil, à moitié suspendu dans le vide sur une plaque de verre à en donner le vertige…
Une sorte d’échafaudage de bois peu rassurant qui n’était assurément pas à sa place…
La vue était à couper le souffle…
Un immense quai longeant l’océan, perdu dans un brouillard lumineux…
Un bâtiment flottant démesuré d’où s’échappait de la musique d’après guerre, du monde partout grouillant comme des fourmis qui m’incita à descendre sur le quai…
Je ne sais comment je me suis retrouvée le torse nu, un bébé collé sur ma poitrine, en plein milieu du quai…
J’essayais de préserver son sommeil, sa petite tête dans la paume de ma main, surprise par des voitures qui passaient comme un trait de lumière…
J’entendais la musique, perdue dans la brume…
Et je me réveillais..
Rêve...NM

 

 

Je t’aime tellement 

Je veux que tu sois heureuse, voilà un bonheur.
Je sais que je t’embête, que tu aimerais fuir, vivre et aller avec les autres..
Désolée, je ne travaille pas, je ne t’offre pas grand chose, et ne t’apporte rien.
Je suis égoïste, je veux juste que tu m’aimes..
JO
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J'ai cru avoir écrit ce mot,
il était écrit comme j'aurais pu l'écrire,
et je me suis demandée en le trouvant dans mes écritures,
à qui j'avais pu bien écrire cela...
Il n'était pas de moi...
Jo me l'avait glissé au milieu de mes textes.
NM, 
Le petit mot de Jo.
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Je n’ai pas envie de fuir,
j’ai envie d’aller aux bouts de mes rêves...
Peindre et exposer, je veux qu’on m’aime à travers ce que je fais…
Pour ce que je suis…
Ça demande du travail….
Le dessin, la peinture, pour certains c’est de l’amusement.
Quand c’est une passion, il faut la vivre jusqu’au bout et y travailler beaucoup,
pour prouver que l’on a pas choisi quelque chose de facile par envie de ne rien faire…
C'est mon moyen d'expression, de faire rêver les autres...
Tu me ressembles, Jo, sur beaucoup de points…
Je n’ai pas la prétention d’être toi, ou d’avoir fait un petit moi…
Tu es mon bébé, tu as ta propre personnalité, ta propre vision du monde…
Mais tu es pure comme l’eau d’un ruisseau, tu es douce comme une plume, tu as un trop plein d’amour que tu ne sais pas encore gérer…
Et, il faut que tu te prennes en main, ce n’est pas moi qui vais choisir à ta place, je suis juste là pour t’encourager, encore faudrait-il que tu aies envie de m’écouter et d’y croire…
Je ne peux pas croire à ta place…
Tu n’es pas égoïste, tu m’offres ce que je n’aurais pu espérer, de la complicité, tout ton amour, il me manque tes jolis sourires, et ta joie de vivre pour qu’on puisse faire les folles ensemble :)
Je ne suis pas malheureuse, je suis parfois impatiente de voir qui tu es vraiment, de te voir t’épanouir…
Je pourrais enfin m’apaiser, ne plus m’angoisser à l’idée de te voir te perdre dans tes idées noires…
Les autres, ils existent, on a tous besoin des autres, ils sont le reflets de nous même.
C’est comme se regarder dans un miroir et voir le bon et le mauvais de son être…
Les autres te donnent des idées, les autres t’apprennent la vie, les autres te donnent envie de vivre ta propre vie, parce que tes idées sont forcément différentes…
Tu trouves en eux, le courage de croire en toi, même s’ils arrivent à te mettre en colère…
Mais c’est dans l’échange que l’on évolue et que l’on apprend…
La solitude devient même un plaisir quand on connait les autres…:)
Alors réveille toi mon amour, construis ta vie petit bout par petit bout, prend ton temps, mais essaie de voir la vie de façon positive…
Ne dis pas que tu ne m’apportes rien, dis toi que tu m’apprends la vie,
Ne dis pas que tu ne travailles pas, tu construis ton avenir avec timidité, mais tu travailles pour devenir celle que tu souhaites…
Ne dis pas que tu es égoïste, tout dans tes gestes quotidiens prouvent le contraire.
Et ne doute jamais de mon amour…
Quoi qu’il se passe, l’amour d’une mère est éternel…
Et le petit oisillon que tu es aujourd’hui, a tout mon amour, et tu le sais…
Même si j’ai des impatiences à vouloir reprendre mon pinceau, et de peindre ma vie en couleurs….
NM

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Elle s'adapte à tellement d'être que je connais,

à des êtres imparfaits, à ma Jo, à moi même...

Il vaut mieux bien douter , même si l'on doit marcher à côté d'ses godasses...

La tête dans les nuages, et le coeur décollé des déceptions qui passent...

Moi je préfère les tendres, et les âmes perdus, les prétentieux me lassent...

 

NM

****************************************************************

J'aime bien ce verbe "resister",

Résister à ce qui nous emprisonne,

résister aux préjugés,

aux jugements hatifs,

à l'envie de juger,

à tout ce qui est mauvais en nous et ne demande qu'à s'exprimer,

à l'envie d'abandonner,

au besoin de se faire plaindre,

au besoin de parler de soi au détriment de l'autre,

aux modes,

aux ambitions malsaines,

au désarroi ambiant...

Résister, ... et sourire.

 

Emma DANCOURT

 

 

************************************************************

Tu avais le droit de toute me renier. 
Tu avais le droit de souiller notre complicité. 
Tu avais le droit de tout me retirer. 
Tu avais le droit de ne plus me préférer.
Tu avais le droit de ne plus rien éprouver.

Comme tu l'as fait, comme tu l'as fait. 

Mais alors,

Tout ce temps, toutes ces heures où je guettais notre aurore, 

Tu n'avais pas le droit de m'écrire. 
Tu n'avais pas le droit de venir.
Tu n'avais pas le droit de me sourire. 
Tu n'avais pas le droit de me céder notre avenir.
Tu n'avais pas le droit de me laisser revenir.

Il y a plusieurs niveaux à la lâcheté.
Le plus élevé est le manque d'honnêteté.

© Martine SDY Benz, 2015.

 

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Je ne suis pas comme un monde ordinaire,

j'ai mon grain de folie,

je vis dans une autre dimension,

et je n'ai aucun temps pour les choses qui manquent d'âme...

C. BUKOWSKI

 

 


Je ne suis pas Narcissique,
Je ne m'aime pas...
J'essaie de m'apprivoiser,
et de faire avec...

N.Mauche 

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Ma journée est toujours riche,

Quand je délivre quelques mots...

N.M 

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Je me meurs dans l'indifférence...

  

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On comprend ce que l'on veut bien comprendre,

On déforme, transforme, ignore...

Pour aimer ce que l'on nous chuchote...

Les mots n'ont jamais le même sens,

Qu'ils viennent de celui qui parle ou de celui qui écoute.

Il y souvent tout un monde de différence,

un voile d'indifférence...

Alors tout ce que vous dites,

Peut être beau, terrible, captivant, écoeurant...

Personne n'aura les même sensations,

le même vertige que celui que vous ressentez à leur écoute, leur lecture...

Les sens s'emmêlent,

Et plus rien n'a raison d'être...

A quoi bon répéter si l'instinct n'est pas...

Nul besoin de me dire qui je suis ou qui je ne suis pas,

Nul besoin de me flatter,

Je ne vous crois pas,

Ni de vouloir me changer...

Comment basculer des années de vie, d'expériences qui nous ont façonnées...

Je veux juste écouter, parler,

Et laisser mon coeur décider, seul...

N.Mauche

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 Je ne volerais pas ton âme,

je ne prendrais pas ta place...

Je ne suis pas faite pour briller au soleil,

Je n'aime que les pluies d'étoiles, à errer dans le noir...

N.Mauche

 

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J’avais envie d’être aimée comme il est impossible d’aimer toute une vie…
Les yeux fermés, 
Avec une faim de louve, retenue au plus profond de mon ventre…
A s’effleurer du bout des doigts,
visage contre visage, 
à s’en mordre les lèvres…
J’aurais voulu être explorée dans le moindre recoin de mon âme,
ses doigts glissant dans les miens,
pendant ce long voyage,
dans le tout et le rien, 
où l’on s’évade,
pour mieux se reconstruire…
Je voulais lui voler son souffle,
et le respirer moi aussi,
m’imprégner de lui, 
et reprendre des forces…
J’aurais voulu être lu dans le moindre silence,
n’avoir plus peur des mots,
ni de mon existence…
J’aurais voulu…
Derrière mes paupières closes, 
des millions d’étincelles, 
pour éclairer mes nuits, 
et toutes ces feuilles blanches,
où s’écoulent mes manques, 
et mes envies d’abstrait …
J’aurais voulu...

Nathalie Mauche

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 A trop en dire, on écoute plus rien...

A ne rien dire, on passe sa vie dans le doute...
Encore que le doute est toujours là...
Mais quelle importance, 
puisqu'on cherche à savoir, 
avec beaucoup de conviction,
Ce que l'on ne saura jamais....

N.Mauche

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J’aurais voulu écrire Fantasme avec un p et un h,
Je trouve que c’était plus joli de faire des rêves gros comme des éléphants,
que de rêver avec un f, comme un fan de ses rêves...

Mais j'aime bien "Fantasy" aussi...


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Bout à bout (Tabou)...

On dessine, on écrit, et on culpabilise parfois de voir le temps que cela prend...
Le regard des autres qui n'écrivent pas et qui nous voient tapoter sans cesse...
Je me sens sous ces regards, infidèle ...
La passion qui dévore, qui ne fait pas partie de l'autre.
Avoir des pensées dans une bulle au dessus de sa tête, 
où des millions de mots, de lettres se mêlent et s'emmêlent sans me laisser souffler...
Car souffler, c'est perdre le fil...
Je roulais en voiture, et...
C'est comme le coup de coeur du photographe, 
il faut que je m'arrête et que j'écrive...
De la folie pure qui née dans le silence, dans la solitude, mot après mot, phrase après phrase...
Mais ce n'est pas triste,
Ces bouillons m'inspirent, me chavirent...
Je voulais écrire sur l'ambiance des bibliothèques...
Ces grandes bibliothèques qui sentent le vieux papiers, les livres reliés...
Celle dans laquelle j'allais m'isoler dès l'adolescence pour travailler,
alors que j'aurais pu rester chez moi...
C'est sous ce haut plafond, entourée de livres, dans la salle d'études,
devant ce panneau silence que je me sentais bien :)
A écouter les murmures et les "chut" d'une bibliothécaire acariâtre,
à chercher dans les livres l'impensable, l'interdit, et le pourquoi des choses, parce qu'on ne me disait rien...
Et soudain, d'autres mots surviennent et veulent pousser les autres...
Ne pas perdre le fil, ne rien oublier dans l'urgence...
Je voudrais écrire de longues lettres d'amour à un être qui n'existe pas,
livrer mes fantasmes et mes envies à celui que j'imagine...
Sans tête d'ailleurs, :) juste un corps et une âme…un coeur peut être :)

Là, vous vous dites, elle est cinglée...
Ça dépend, moi ça m'amuse, c'est mon refuge...
Mais qui n'est pas un peu "Nuts" sur cette planète se voit mourir d'ennui...
A quoi bon dire que l'on aime, 
si après cet aveu, la seule envie est de tourner la page et de repartir vers l'inaccessible...
Vivre dans un semi rêve, ou une semi réalité...
Aimer ce qu'il y a de plus beau et qui n'est pas noirci par la réalité…
Déclarer sa flamme sur le papier comme si c’était son histoire,
et aller jusqu’au bout de son imagination…
Le temps passe, 
et je m’en veux parfois d’écrire au lieu de vivre, 
mais ne dit on pas qu’il faut aller au bout de soi-même et écouter son coeur…
Le mien, il me dit…que cette plénitude m’est nécessaire pour vivre,
comme une parenthèse à ce qui me colle à la peau jour après jour, et que je ne peux fuir…
Alors j’écris et je me livre…
Avec cette facilité qui surprend peut être,
mais qui n’est pas sans pudeur...

Nathalie Mauche

nuts

Pour ceux qui pense que je suis malade,
Pour ce qui pense que j'ai un gros problème,
Pour ceux qui m'ont demandée si je prenais des anxiolytiques...
Parce qu'ils m'ont lu où finissent par avoir peur de me lire...
Je tiens à vous rassurer...
je ne fume pas,
Je ne me drogue pas,
Je ne bois pas, 
(enfin, je fais la fête comme tout le monde, je ne suis pas soeur Thérèsa !!!)
Je suis certainement un peu "Nuts" pour certains,
et je les plains de ne pas avoir assez vécu,
pour ne pas comprendre les silences et les cris des autres...
Que moi-même, je suis capable de faire la part des choses, 
de rire, d'être passionnée, d'aimer, de profiter...
J'écris seulement parce que je n'ai pas la force de garder le silence,
Mais, dès que les mots sont posées,
Je reprends le fil de l'existence,
Et je ressemble au commun des mortels...
Je ne suis pas sure de vouloir y ressembler d'ailleurs ...  :)
Alors oui, je suis parfois fatiguée, 
parce que la vie n'épargne personne, 
mais j'ai encore assez de coeur pour avoir de la pudeur, 
de la délicatesse, et de l'amour pour vous comprendre,
même si vous êtes différents, 
même si vous n'êtes pas parfaits...

Alors j'ai les mots qui pleurent parfois, 
mais je souris aussi,
mais je ne sais pas toujours l'écrire,
seulement avec mes éternels smiley,
à chaque bout de phrase....

Nuts Mauche

 

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Il y a quelque chose de nostalgique à regarder la vie derrière une vitre...

On se croit à l'abri de l'eau, et on n'est à l'abri de rien...

 

route 

Y'a des jours comme ça,

Où l'on démarre comme un crabe, en partant un peu sur le côté :)

Allez savoir pourquoi ...

De toute façon qui a dit qu'il fallait aller tout droit ? 

 

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Illuminée...

N'est ce pas un jolie mot qui fait toute la différence ...

  

bk

  

Les jambent se cherchent, se caressent, 
cherchant une douce chaleur dans la fraicheur du matin...
Les corps blottis, éloignés, continuent leurs rêves, 
chacun de leur côté, immobiles, dans un demi-sommeil...

Encore un peu de silence, à glaner quelques pensées,
Dans la paresse du jour, loin de tout, loin des briseurs de rêves...

Les imbéciles ne peuvent que se blesser sur les murs,
de ce qu'ils croient des faiblesses.
A ne rien cacher, 
ils ne pensent qu'à détruire...
Parce qu'ils n'ont rien compris...

Ne ressemble à personne,
Ne fond pas dans la masse,
Ecoute ton propre corps,
et suis le chemin de ton coeur...

Le temps que l'on prend pour apprécier la vie,
Les mille petits détails que tu as ressentis,
font de toi un être invisible et souvent ennuyeux pour d'autres...

Mais sentir la douce chaleur dans la fraicheur du matin,
à effleurer du bout des doigts,
les rêves auxquels tu tiens,
Ne sont rien qu'à toi...

Des petits bouts de moi...
Nathalie Mauche

 

na4

 

Je ne parle pas parce que j’ai la force de parler,

Je parle parce que je n’ai pas la force de garder le silence.

 Rabbin A. Y. Kook.

  

na3

 

 

Vous n'aurez jamais la sécurité avec moi,
Quand bien même je voudrais vous l’offrir...
Je suis trop fragile, 
Trop instable,
Trop susceptible...
Je suis une écorchée, 
Qui s'écorche elle-même avec des mots maladroits et des intentions mal comprises...
Je bascule continuellement entre mes envies et mes devoirs et ça ne s'arrêtera jamais...
Je serais toujours excessive, silencieuse, esclave et maitresse de ma vie, 
Parce qu'une multitude de détails s'ouvrent continuellement à mes yeux,
Et que je veux savoir le pourquoi de tout...
Je n'ai le temps de rien, même quand j'ai le temps, 
Parce que je multiplie mes tâches comme une détraquée,
Pour pouvoir m'en échapper et y prendre du plaisir..
Je suis une toquée,  mais étoilée :)
Nathalie Mauche

 

 

 

Ne détruit pas mes rêves...
je ne briserais pas les tiens,
je n'ai pas l'esprit de vengeance...
Mais je n'existerais plus,
Je ne serais plus rien...

N.Mauche

 

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Ces songes que la nuit fait renaitre,

dès que je suis à l’abri des regards…
Ce que je n’ose, seulement dans l'ombre,
par peur que mes pensées se lisent,
là, dans un éclat spontané, 
dans la douceur d’une pensée que je ne peux retenir…
Je me cache sous la couette,
enveloppée d'une douce chaleur,
mon esprit vagabonde...
Il veut, il prend, il manipule en souriant,
l’indécent personnage,
réveillant mes folies refoulées...
Ce que l’on ne doit pas,
Ce qui ne se fait pas,
Ce que l’on pourrait juger…
Dans le noir j’Ose…
Je taquine, 
je joue,
je provoque.
Je vis l’indécence, 
et  m’enivre de sensations contradictoires.
L’effrontée affronte ses démons et les explorent,
ondulant de plaisir, épuisant son corps,
perdue dans l’inavouable...
Nathalie Mauche

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Nous les femmes, il nous faut beaucoup plus que ça,

Il faut qu’on nous regarde, qu’on nous sourit,

Mais encore plus que ça,

C'est beaucoup plus subtil,

Il faut qu’on nous chavire l’âme...

N. Mauche

 

J’irai m’asseoir face à la mer,

Une  chaise bleue pour oublier...

 

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J’ai tourné, pleuré, 
En restant éveillée…

Et le matin m’a pris sur le bord de mon lit
Complètement brisée, 
Comme un être échoué, 
le corps lourd, et fiévreux…
J’avais mal à en creuver, mal de respirer…
L'angoisse du jour qui se lève,
J’avais trop peur de l’affronter…
Je tremblais de manque de sommeil,
Jétouffais les fenêtres fermées,
Jamais la raison n’est celle,
Que l’on pouvait imaginer...
J’avais besoin d’air,
Mais comment respirer… 
Je tapissais de mots ma tête,
J’écrivais sans sans pouvoir m’arrêter,
Vous m’auriez dit que j’étais la « Gazette », 
Mais de fatigue, ils se sont emmêlés…
J’ai retenu quelques brisures,
De cette nuit si déchainée,
On dit qu’ici bas rien ne dure,
Si seulement, ça pouvait être vrai...
Et puis, j'ai cherché la lumière,
Oh, juste un petit feu follet,
Mon amour, mon ange, je t’aime,
Le jour est enfin arrivé...

 

Nathalie Mauche / JO

 

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Je ne suis pas du tout le littérateur qui travaille comme Paul Valéry, de huit heures à onze heures et demi – il n’y a qu’à voir la poésie de Valéry, d’ailleurs, ça ne donne pas envie de continuer… (rires)

Vous avez raison, c’est bien le mot « rafale ».

Des rafales qui arrivent un peu n’importe où. Jamais je ne m’assoie en me disant : « Tiens, tu vas écrire. »

J’aurais un fou rire et je tomberais à la renverse !

Ce sont des bouts de papiers, dans une poche, ce sont des tickets, des événements qui tout d’un coup font que…

Ces bouts vont se rassembler dans une chemise.

Je ne sais pas ce qu’ils deviendront : jamais je ne me dis « Voilà le titre, et je commence ».

Je suis incapable de faire ça ! Je n’ai jamais de carnets.

C’est sans ordre.

Et puis un jour, j’ai l’idée de regrouper ces textes avec un point de mire, comme une sorte de phare, comme un feu qui va donner la direction de tous ces morceaux, qui vont se mettre à jouer, à pleurer ou à hurler ensemble. Mais ça me surprend moi-même !

 

Tristan  CABRAL

Et, plus tard, beaucoup plus tard, j’ai choisi « Tristan Cabral » : il est fait d’un prénom magnifique – c’est bien sûr Tristan et Iseult – et d’un nom qui signifie « le gardien de chèvres ».

Une chèvre, on ne peut pas l’attraper quand elle monte ! (rires)

 

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J'ai comment dirais je...
Le sourire au réveil,
des envies plein la tête...
J'ai faim et je me retiens...
Je traine,
enroulée dans les draps,
jouant avec la lumière...
Je suis comme un chaton innocent qui s'amuse,
je fais des bêtises...
L'oeil derrière l'appareil photo,
je cherche,
la poussière flotte dans les rayons de lumières,
et j'aime ça,
ce petit flou de grains lumineux qui flotte...
Le temps passe,
j'ai faim et je me retiens...
Je me mordille les lèvres,
Je voudrais t'embrasser...
Prendre ton visage délicatement dans mes mains,
approcher mon visage du tien,
et te respirer...
J'ai faim et je me retiens, encore un peu...
Mes lèvres effleurent les tiennes,
et toute ma tendresse se dépose sur ta bouche,
où ma volonté se perd...
Je fonds, je me noie, je m'envole, je ne sais pas...
C'est tendre, chaud, gourmand, épicée...
Je ferme les yeux,
Je ne sais plus ou je suis...
Si, peut être enfin sur un nuage,
Le temps d'un interdit :)
NM

 

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J’aime... pour ces quelques secondes magiques ressenties par hasard, lorsque l’oeil fixé sur l’objectif, l’émotion me serre la poitrine et me fait sourire…
J’aime… pour ces quelques secondes où des yeux pétillants croisent les miens et que je continue ma route en me sentant heureuse.
J’aime… Pour un réveil aux aurores, solitaire, et que la nature se réveille rien que pour moi.
J’aime… 
Même si la vie parait fade bien souvent, alourdie par des contraintes, le stress, par la course folle que l’on s’impose…
J’aime…Parce que ces quelques secondes de pur bonheur parfois m’emportent ailleurs, me font renaitre.
On a tous quelque chose à prouver,
On a tous de la magie en soi,
et c’est si bon de le partager…

Nathalie Mauche

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On partage ses pensées et l'on se veut unique.
Mais si l'on nous aime parfois,
C'est que quelques part nos pensées se rejoignent.
Que l'on se reconnait dans les écrits des autres,
Au point de s'y reconnaitre soi-même quelques fois...
Que celui qui n’a jamais eu envie de fuire son quotidien,
Qui n’a jamais eu envie de retrouver sa liberté,
Voit son nez s’allonger comme celui de Pinocchio :)))
J’ai parfois envie de me sentir libre comme l’air,
Tellement ma vie manque de légèreté et de rires…
Quand, il m’arrive de m’échapper, 
Tout prend une saveur particulière,
Surtout lorsque j’oublie le temps…
C’est tellement rare, que s’en est enivrant…
Même l’oiseau dans sa cage dorée,
Attend parfois que la petite porte s’ouvre,
Avec le fol espoir de se glisser dans le ciel d’azur,
Et d’aller chanter sur une branche de cerisier en fleurs…
Le printemps est derrière la porte…
Et puis, un peu de graine, d’eau fraiche,
Et du sable qui sent bon l’anis,
Et même l’oiseau fait fi de ses barreaux et se remet à chanter…
Enfin, je crois :)

 

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Extrait d'une vie...

Quand on est jeune, plein de vie et d'espoir et que l'on veut des enfants, on a du mal à imaginer pourquoi les parents ont tellement de mal avec leur progéniture. 
On se dit que forcément, ils n'ont pas su s'y prendre, que la jeunesse qui nous habite encore, nous aide à comprendre plus facilement la folle insouciance et les bêtises…
Et ils ont beau nous expliquer, ils nous manquent un bout de notre histoire, celle que nous n'avons pas encore vécu pour comprendre…
Avoir des enfants, c'est comme être de nouveau un élève, mais c'est l'école de l'incertitude…
Même si l'on est sur de son enseignement, on s'aperçoit que rien n'est facile, que rien n'est jamais gagné, et que c'est un travail sur des années…
Et que contrairement à ce que l'on pensait, chaque être est ce qu'il est, et qu'il faut faire avec…
Avec beaucoup de patience et de tolérance…
Et même en ayant vécu des moments difficiles, entre ce qu'on croit parfois terrible et insurmontable, entre nos peurs et les mauvaises surprises, il y a aussi ce que l'on imaginait chez les autres, et qui ne pouvait nous arriver...
Bien-sûr, vous allez dire : Et le bonheur, et les rires, et les moments de folies, de complicité ?...
Ils filent à une vitesse, ces moments là !!!
On y pense quand on a le temps, quand on peut s'asseoir et laisser vagabonder sa mémoire…
Et ils sont précieux...
Ils nous apprennent à découvrir nos enfants en dehors de leur rébellion.
Et ce bouillonnement d'idées, de caractères différents qui se mêlent, s'entrechoquent, et explosent parfois, font d'une famille ce qu'il a y de plus difficile à gérer mais surtout ce qu'il y a de plus beau...
Je crois que j'ai encore beaucoup de folie en moi, cette jeunesse que je n'ai pas achevée par précipitation, ou par peur de la solitude… 

Et j'en suis heureuse... C'est le manque de liberté qui me paralyse et me noie parfois…

De ne pas laisser aller ma vie, de ne pas laisser couler le de temps...
Quand on est jeune, et qu'on ne connaît rien, on croit qu'il y a une raison pour chaque chose et une solution a tout… 
Mais, c'est une illusion. 
Le jour ou je suis devenue adulte, n'est pas le jour de mon mariage, ni le jour ou je suis devenue maman…
C'est le jour, ou j'ai du prendre une décision, et que pour la première fois j'ai du faire un choix sans rien demander à personne, la peur au ventre de m'être trompée… 
Et toute ma vie j'ai du faire des choix seule, et surmonter l'insurmontable...
Aujourd'hui, j'écris, je peins, je photographie, je m'occupe de ma grande famille.
J'ai l'impression d'être un courant d'air dans mes relations, car je n'ai pas le temps de m'investir…
J'écris des petits bouts de ma vie, en passant de la tristesse à la folie…
Ma sensibilité et mes émotions explosent comme une délivrance à chaque déclenchement, dans chaque mot, dans mon choix des couleurs, des musiques…
Je m'évade comme je peux devant ce que croyais ne jamais connaître…
On peut changer beaucoup de choses, mais l'on est parfois impuissant devant la souffrance des autres…
J'ai tellement de vie en moi, tellement d'envies exacerbés que je n'arrive pas à taire et que je laisse tomber devant le regard de ma fille…
Voilà ce que voulais vous dire, on essaie d'éduquer, on veut le bonheur pour nos enfants, et parfois tout nous échappe…
Un enfant se noie dans la tristesse, sans chercher une porte de sortie…
On s'oublie... on s'en veut de notre impuissance, on culpabilise, on essaie tout et n'importe quoi et on meurt de trouille...tous les jours...
Alors, on joue les clowns sur le bistrot, on s'illumine pour une bricole, on prend les petits bonheurs comme un rayon de soleil, un smiley, un clin d'œil…
En espérant en faire quelques réserves d'amour à lui donner, pour qu'un matin, peut être, elle me sourit...

 

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Elle est encore là…
Trois jours déjà, qu'elle me réveille…
J’étouffe, j’angoisse…et j’en cherche la raison…
Je ne vois rien de plus que ce que je vis déjà,
mais elle se rectracte, rétrécit, et m’oppresse, ma liberté, cette peau de chagrin…

Plus de temps, je m’enferme, on me colle…
Mon regard s’évade, mon esprit s’envole et l’on me rattrape,
je dois écouter, parfois répéter…pour s’assurer que je ne suis pas ailleurs.
Car non seulement mon corps se doit d’être présent,
mais désormais c’est mon esprit qui semblait encore libre que l’on veut éduquer…

Ça vous fait penser à l’école :)
J’en souris aussi,
Ce cancre, près de la fenêtre qui s’évade parmi les feuilles d’automne,
ce garnement que rien n’arrête sinon la feuille et la plume,
mais que l’on punit d’être ce qu’il est…
Un esprit libre et pétillant que l’on veut enfermer dans une cage,
parce que c’est soit disant la vie et qu’il faut rentrer dans les normes.

Je suis impossible, je parle de mon réveil et me voilà sur le banc d’une école,
à regarder l’enfant qui nous faisait rire, mais qui était infréquentable…
C’est si différent un regard d’adulte, 
Que doit on retenir de ce qu’ils nous apprennent pour garder notre identité…

Et puis, d’idée en idée, je me suis retrouvée chez « Ali Baba »,
le grand magasin de jouets de la place Nationale.
Les années 70…
Quel marchand de rêve…
Je revois toutes ces belles poupées vêtues de jolies robes, les beaux landaus habillés de dentelles et leurs grandes roues, les cuisines en bois et la dinette…
L‘odeur du magasin et la magie du lieu…
Les grandes maquettes de petit train à l’étage, et les circuits automobiles pour les petits garçons…
Qu’est ce qui nous restent aujourd’hui pour faire rêver nos enfants ?

Des hypermarchés remplis à bloc de jouets en plastique, 
De poupées qui ressemblent à des femmes de mauvais goûts, 
Des boites de maquillages aux couleurs vulgaires, 
Des jeux violents, des monstres, et des armes…

Fini le rêve…

Les lolitas de 5ans se promènent avec la poussette miniature que maman a acheté pour le petit frère, la même jupe, le même rouge à lèvres, les baskets à talons et le faux bébé pleure parce que sa couche est sale…Mais où va le monde ?

Papa joue sur la console à tuer les gentils dans des décors de monde détruit, que l’on imagine dans un futur proche, en partageant un Redbull avec son petit…

Et après ça…Après cette constatation…essayer d’apprendre aux enfants à regarder les vagues mourir sur le sable, écouter le vent jouer entre les feuilles, arriver peut être à retenir leur attention avec un rien…

Il est temps de voir la vie autrement, non ? 
D’ignorer en partie ce que l’on nous impose à coup de matraquage,
Et tant qu'à avoir de la patience avec nos enfants manipulés,
Autant leur montrer la vie autrement…

Facile à dire... je sais :)

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Quand on a tout pour être heureux, 

Et qu’au fond, 

Tous les soirs, on se couche avec une impression de non existence…

Ce n’est pas l’insatisfaction qui s’éternise, 

seulement le manque de complicité, de douceur, de rires, d’échanges qui nous manquent…

Ces petites choses, comme un regard, un sourire…

Ces petits clins d’oeil de la vie qui nous pincent et nous surprennent, qui font de nous des êtres pétillants de vie le temps d’une expression, d’une discussion : une étincelle.

La photo c’est retenir ce qui me chavire, ce qui me bouleverse, 

C’est ne pas oublier qu’il y a tout autour de moi, des choses merveilleuses que l’on ne sait plus voir, des personnes fabuleuses que l’on croit connaitre et que l’on juge parfois trop vite par manque de temps…

C’est figer le temps sur un éclat de rire qui nous fera sourire toute une vie…

C’est ma façon de survivre au mécanisme de la vie….

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 Extrait d'une vie

Tu veux savoir ce que je pense...j'ai l'impression de ne pas avoir de vie. 
Les heures passent jusqu'au soir et se cumulent les unes derrière les autres sans saveur aucune, dans l'espoir qu'un petit truc va arriver à me faire sourire ou me rendre heureuse…
Ma vie tourne autour de la nourriture et les courses, et pourtant nous n'avons jamais mangé aussi mal, et rien n'a de goût ni de saveur, parce que nous sommes là, à penser à Jo, à ce qu'elle a dans l'assiette, parce que les filles ne sont pas là pour les repas…
Une vie de non respect et de grand n'importe quoi…
Il m'a toujours fallu un peu de temps pour me mettre dans l'ambiance de ce que je faisais, et du temps je n'en ai jamais…
j'ai une heure de perdue avant de faire quelque chose de valable, va savoir pourquoi, c'est comme si j'avais besoin de me retrouver, et même ça, ça me fait peur, j'ai peur d'oublier qui je suis…
Et puis je ne suis pas folle d'amour...ma liberté a plus de valeur que les chaines que créent les sentiments… 
C'est la première chose que j'aimerais retrouver, le goût du temps perdu, de la réflexion, l’écoute, le bruit du feuillage, le chant des oiseaux, l’écume qui pétille sur le sable...Ça fait battre mon coeur…
Saisir l'insaisissable par tous les sens, planer comme un oiseau avec toute cette ivresse, tourbillonner comme une plume jusqu'au prochain coup de vent…
Et puis, son regard me poursuit nuit et jour, ce regard triste dans lequel je me noie malgré toutes mes batailles mais je tiens bon…
Je n’ai pas le choix.
Chaque matin, il y a un petit commentaire sur fbk, et même s’il ne m’est pas adressé, je me fonds dans la masse avec mes photos et c’est idiot mais tous ces gens que je ne connais pas réellement arrivent à me faire sourire, à me donner envie de me battre, à voir la vie autrement derrière un objectif :)
Après, je n'ai jamais autant écris, le soleil n'a jamais eu autant de lumière...
C'est fou comme les choses les plus primaires reprennent de l'importance quand tu n'as rien d'autre...

 

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**************************************
Mon coeur n'est pas serein,
Naif, il y croit,
s'emballe et se perd...
Confiant,
il s'abandonne et se trompe...
Ivre, il s'excite et résonne...

Et dans le silence parfois,
sans raison aucune, 
il se met à jouer du jembé,
et je m'interroge sur mon état de démence...

M'emballer d'un imaginaire,
et réveiller passions et angoisses,
au point de prendre la plume et le pinceau...

Pauvre coeur, 
mal embringué avec cette chipie instable,
Mais quel duo impossible et fou !!!


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On s'éloigne...
On s'Isole...
Et nos pensées vagabondent enfin...
Si j'étais un bruit...
Je serais un froissement de feuilles,
celui des peupliers lorsque le vent souffle,
pendant les mois d'Automne...
Si j'étais une couleur, je serais le "gris", dans toute sa palette,
Oui, Chris  :)

Un camaïeu de gris bleutés, me rappelant les plages de Normandie...

Une couleur que je ne maitrise pas, 
Mon instinct s'échappant toujours vers les couleurs chaudes...
Le gris est peut être ma nature, mais la raison m'oblige à l'éviter  :)
Si j'étais une matière, je serais, une vague de dentelle, bordée d'écume éphémère, envahissant la plage, insaisissable...
Ou un vent de sable épousant les dunes, s'immisçant de tout, et de rien...
Curieux courant d'air, je l'avoue...
Si j'étais une sensation, je serais la légèreté d'un duvet d'oisillon, 
Car mon coeur est ainsi, léger et fragile...
Si....
Voilà, deux jours à Terre Neuve, 
Et je sais de nouveau pourquoi je suis...
L'esprit effervescent, les carnets ouverts...
La plume et le pinceau posés sur la table...
Marie Jo, 
Terre Neuve, 
C'est une autre vie...

Nathalie Mauche

  

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"Viens douce nuit, 
Viens vite amoureuse au front noir,
Donne moi mon Roméo.
Et quand je mourrai que tu le prennes et l’éclates en petites étoiles,
Dès lors, il embellira tant le visage du ciel que tout l’univers sera amoureux de la nuit,
Et que nul ne pourra plus adorer l’aveuglant soleil."
(Roméo et Juliette W. S)
....................................................................................................................

Roméo, mon Roméo,
Valentin arrive à grand pas,
Et dans tout ce falbala, 
j'ai peur que tu oublies, mon amour,
ce qui tient mon coeur en haleine...

Ces petits "rien" qui faisaient tout,
qui figeaient le temps, juste pour nous,
que l'on peu retrouver sans peine...

Roméo, mon Roméo,
Oublies les roses, les parfums, les chocolats, les sacs à main,
fais moi la cour comme une Reine...
Je veux des étoiles dans tes yeux, sentir ton coeur amoureux,
ton incertitude mêlée à la mienne...

Des regards, des baisers, des attentions, des mots volés à tous les poèmes de la terre...
Des papillons et des envies, l'envol vers un doux paradis, et te prouver combien je t'aime...

Ta Juliette...

 

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Quand les mots me réveillent à 5h du matin, 

Et que je répète mes phrases en boucles de peur de les oublier...
Que je ne peux faire de bruit, 
Car ma raison m'est propre et dérange les autres...
Je tourne, je bouge... 
Je regarde si le jour se lève à travers les persiennes...
Et quand enfin, bloquée sur une phrase "amorce",
L'heure me semble raisonnable...
Je prends mon téléphone, 
Me planque sous la couette,
Et tape sur les touches avec ce peu de lumière,
Afin de continuer ma prose, sans oublier l'essentiel...
Alors, le réveil sonne, 
Et je sors de ma cachette...
Me dévoile au grand jour, 
Attendant mon café au lait, 
Et je m'exprime, je m'apaise, 
Je dévoile le fond de mes pensées,
Jusqu'au dernier point final...
Jusqu'à la signature,
De mon âme immature...
Mais la journée commence enfin,
Avec ce doux parfum d'exister,
Et d'être différente....

Nathalie Mauche

 

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Un petit point noir,

non pas une virgule, 
juste un point.
Qui t'empêche d'avancer.
Qui te permet de respirer,
Avant de t'élancer dans l'écriture de ton existence...

Une pensée en attente,
et l'encre se pose pendant que tu te reposes,
en attendant qu'elle ne s'exprime encore une fois...

Sourire, pleurer, peu importe,
pourvu que sa plume t'emporte,
dans ses délires et ses couleurs...

Quand son souffle elle aura repris,
les mots t'emporteront dans la nuit,
d'une jolie luciole au séant qui luit...

Un petit point noir, 
non pas une virgule, 
juste un point...

N. Mauche

 

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...Et puis tout se faisait toujours dans une accumulation d’activités, de devoirs que je m’imposais à moi même, de rencontres, de va et vient, sans laisser aucune place au vide, à la réflexion…

Chaque matin ma vie était une course contre la montre, comme si l’urgence et la réussite était une question de survie…

Dès le réveil inconsciemment, je me lançais des défis avec comme seul objectif, le but de les atteindre, et une course commençait alors, sans que je ne puisse reprendre mon souffle et jusqu’à épuisement…

Il m’est arrivée souvent de me trouver épuisante, de regarder le courant d’air que j’étais, fière de moi et pourtant toujours insatisfaite…

Parce que, quelque part au fond de moi, je m’en voulais de ne pas prendre le temps de regarder, de profiter de tous mes sens  et des gens que j’aimais…

Aujourd’hui, j’aime les minutes qui passent, la nonchalance de certains moments…mais je hais toujours le vide, car il me fait peur…
Très jeune, j’ai su que les moments de silence et d’isolement arrivaient parfois à me perdre dans des angoisses :... de n’être rien, qu’un grain de sable, de pouvoir disparaitre sans que personne ne s’en soucie, de perdre l’envie et l’effervescence sans raison aucune que celle de perdre les pédales…
Désormais je prends parfois du temps, rien ne m’a lâché vraiment…
Je démarre encore sur les chapeaux de roue, quand Dieu sait qu’elle mouche m’a piquée, en me croyant indispensable…
Mais je sais ouvrir les yeux, me délecter d’une certaine langueur qui m’aide à sublimer ce que je fais, à écouter les autres et à me comprendre moi-même, moi qui ai si peur de ne jamais être à la hauteur et qui ne rêve que de simplicité et de sentiments...

 

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On a tous quelque part une âme d'enfant...

Un petit coin que l'on oublie et que l'on retrouve parfois...

Comme une cour de récréation,

Où l'on s'amuse en toute insouciance, 

Où l'on peut oublier son coeur déchiré,

Et se raccrocher à des réconforts simples...

Cette enfant là, c'est vous, c'est moi...

 

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La tristesse qui vous fait trébucher ne se voit pas forcément...

Ce n'est pas volontaire chez les gens mais la tristesse leur fait peur.

Ce n'est pas de leur faute, ils ne se fient qu'aux apparences.

Il faut gratter pour voir ce qu'il y a au fond.

C'est humain, c'est normal...

On ne peut compter que sur soi même pour se reconstruire.

Ca n'empêche pas d'avoir des amis,

du moins ceux qui restent sont les bons...

 

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 On se réveille,

Un regard par la fenêtre...
Et la vie prend le ton que l'on veut bien lui donner...

On regarde parfois la vie avec douceur,
Un fragile sentiment de tendresse nous envahit,
Et nos yeux se posent sur le ciel, un arbre, un oiseau prenant son bain...

Tout semble beau et paisible...
Un coeur trop plein d'amour,
Le sourire aux lèvres,
Une journée comme on en voudrait souvent...avec du temps.

Parfois,
J'entends l'énervement des pas sur le parquet,
Des conversations déjà hautes en décibels,
Et mon coeur s'emballe d'une autre manière...
Affolée, épuisée déjà d'une bataille qui commence, 
Et je sais que je n'aurais pas le temps de regarder les choses comme je voudrais,
Pas le temps de rêver...

Parce qu'on a tous le choix
Parce que notre imagination embellit notre monde d'une touche bien personnel,
Que chaque jour est une page de notre histoire, 
Et qu'il n'y a que dans l'univers que l'on imagine
Que l'on arrive à survivre...

On se lève,
Un regard par la fenêtre,
On a beau voir la même chose,
Mes émotions ne seront jamais les vôtres,
Mais vous serez peut être dans une page de mon histoire,
Pour un sourire, un regard...

Nathalie Mauche

 

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Les pieds nus dans la neige, 
La petite fille aux allumettes,
à la lueur de sa dernière flamme,
a marqué pour toujours mon âme.

Elle a ce regard perdu, mon ange
que rien, malgré mes attentions ne change,
Tellement son coeur a été blessé…

Plongée dans mes grands pulls de laine,
cachée dans son bonnet, sa peine…
qu'elle a si peur de dévoiler...

Ces grands yeux noisettes et tristes
où les larmes sèches résistent,
n’en finissent de me torturer...

Jo, mon amour, ma princesse,
toi qui t’isole dans ta forteresse,
où personne ne peut entrer…

Viens contre moi oublier ta peine,
Rêve mon ange, soit sereine
je saurais t’en débarrasser.

Je sais que reviendra ton sourire,
il suffit que la lumière t’attire,
toi, la jolie luciole qui m’habite…

N’oublie jamais que ta richesse,
est cette fragilité qui blesse,
les êtres les plus tendres et rêveurs…

Les jolis rêves et tes espoirs,
jolies images et belles histoires,
sont toujours là pour nous sauver,

Jo,
La vie est une jolie bulle,
Où papillons et libellules,
n’en finissent jamais de voler...

 

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Sur le trottoir, 

l’homme chapeauté racontait ses histoires,
Piétinant le sol d’avant en arrière,
l’oeil pétillant,
la verve hâbleuse,
excité par le désir de plaire…
Un livre sans « E » disait il…
Une photo trompeuse...
le mensonge de l’âge…
Maud, j’adore ce nom…Mauuuuddd :)
Interessant bonhomme que ce parieur insolent,
voulant figer l'éphémère "beauté" d’une inconnu pour mille euro…
Heureux couple parti en voyage, chargé de boites à trésors, de plumes et de lettres…
Profitez, mes grandes folles de ce mémorable périple,
Car partager chaque jour autant d’intimité n’arrive presque jamais…
Bon voyage les amis :)

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 Il est parfois des moments difficiles, insupportables, presque invivables au point d’y laisser des plumes…

Mais souvent, je prend l’une d’elle et mes mots défilent, laissant un peu de tristesse et de souffrance sur le papier, 
juste de quoi supporter et espérer un peu de tranquillité, de joie, de temps…
Je sais qu’il y a aussi une sorte d’effervescence à survivre à tout ça…
Je ne l’oublie jamais,
je le vis jusqu’au bout,
comme un juste retour des choses…
Je hais parfois cette sensibilité qui m’écorche et me torture,
au point de frôler la peur de la folie.
Mais, elle me donne un coeur et une âme,
Et mes mots et mon pinceau expriment pour moi,
Tout ce que je voudrais qu’on devine, d’une lecture, d’un regard…
J’ai peur du temps qui passe,
de ne pas avoir assez aimé,
de ne pas être allée au bout des mes rêves,
de ne pas réaliser ce qui me brûle depuis toujours…
J’ai peur de ne pas laisser mon empreinte,
d’être passé sans laisser d’effluves,
sans manquer,
sans créer de regrets...
Nathalie Mauche

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Insidueuse, 

Elle se répand sournoisement dans mes veines,

cette mélancolie qui souvent à raison de moi…

Je la hais et la protège, 
à faire de moi cette écorchée,
qui le temps d’un brouillard,
me pousse à délirer…

Alors j’écris, avant que les mots ne s’éloignent,
j’avoue à demi mot la tristesse de mon âme…
A t-elle vraiment raison ?

Tout ses gens devant vous qui affichent un sourire,
l’arrogance, le bonheur comme si il y avait pire,
que de ressentir autre chose…

On juge, on parle…
Mais que sait on de ce que les autres vivent,
pour s’enorgueillir à ce point et vouloir détruire,
la fragile réalité des êtres…

Alors, moi aussi je mime,
je joue un rôle et je sublime,
et j’oublie un instant qui je suis…

Mais l’insidieuse me rappelle,
Oh, toi ma jolie, ma belle,
que la vie n’est qu’une jolie scène.

Artistes et imposteurs s’animent,
me laissant sombrer dans l’abîme,
le temps d’écrire et de me retrouver…

Nathalie Mauche

 

DSC_8497

 

Je voudrais t’emmener dans mes rêves, rire avec toi comme deux adolescents insouciants et plein d’envie…

Tu lis, noyé dans les pages d’un polar, devant le feu de cheminée, et je rêve d’évasion, de folies…
Je voudrais cuisiner en me trémoussant dans la cuisine sur une musique antillaise,
Peindre dans mon atelier en écoutant du jazz et du blues,
Papoter sur les hommes et sur la vie avec des amis... et refaire le monde…
Et j’étouffe de cette inertie…
Je ne sais que faire de mes émotions de mes sensations qui bouillonnent au fond de moi…
Je m’enveloppe d’un voile de tristesse parce que je ne comprends pas…
Cette façon de vivre, tous les jours, de la même manière, aux mêmes heures,
Jusqu’à retrouver mon lit, et recommencer…
J’ai le coeur prêt à exploser,
Les mots qui s’échappent au bout de mes doigts,
Des idées de bulles et d’envol,
Je brûle et me glace,
Et tu continues de vivre comme si je n’existais pas…
La nuit est longue et froide,
Je me réveille, 
J’ai mal…
Comment faire basculer tout ça,
Comment sortir de cet enfer que tu ignores,
Sans faire souffrir…
J’ai besoin de soleil,
D’oublier qui je suis,
D’être celle que j’aime…
Je veux rire, 
Je veux que l'on m’admire,
J’ai besoin de me faire du bien, 
Qu’on me fasse du bien,
D’épurer mon horizon de tous ces conflits qui m’épuisent, et me tuent…
Ce matin est noir,
J’ai mal dormi,
J’ai atteins mes limites, 
Faire exploser cette vie ou devenir folle...
Sans passer pour une fragile qui n’a pas supporté l’insupportable…
A qui parler ?
Pourquoi d’ailleurs ?
La solution est là…
Partir et vivre,
Ou mourir de n’être rien, 
Souffrir en ne laissant rien paraitre, 
Faire semblant de tenir le coup,
Et se détruire….
Qui peut se permettre de juger, ce qu’il n’est pas dans la capacité de vivre…
Quelles sont les limites acceptables,
Quand elles atteignent l’insupportable,
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Commentaires
"Nathalie M..."
  • Quand je prends le temps de rêver, se crée autour de moi, une jolie bulle... Peintures, dessins, photos et les mots pour vous raconter... Parce qu'il y a tellement de façons de voir les choses, et de passer son temps...
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