INSIDE...Les mots...
Je t'ai accompagné petite gueule d'amour,
Et je suis partie un mouchoir à la main,
après douze ans de vie de chien...
Léa,
Parfois c'est trop...
NM
Ce qui est effrayant,
c'est cette sensation de vide autour de soi...
Cette perte de contrôle...
La terre peut bien s'écrouler,
on s'en fou,
on est à bout de force...
On essaie d'étouffer nos larmes,
et les cris de souffrance explosent,
déchirant nos entrailles,
oubliant toute pudeur...
Tout s'effondre en quelques secondes,
je pensais pouvoir surmonter ça,
un truc en plus,
après tout...
Je me regarde dans le rétro,
je suis horrible, déformée,
pourvu que je ne rencontre personne...
Recroquevillée dans ma voiture,
j'ai envie de hurler,
et j'étouffe mes larmes...
Je me sens toute petite,
seule au monde,
mais je ne veux personne...
Parler à qui ?
Se plaindre, pleurer, faire du mal aux autres...
Je n'ai pas envie d'être consolée,
je veux juste restée là,
à écouter les bruits résonner dans ce vide immense, étrange,
et m'épuiser...
Que je puisse enfin repartir...
NM
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On ne possède rien,
Rien qui ne puisse justifier cette indifférence qui s'installe,
jour après jour...
On veut, on croit, on se rassure,
Et on oublie...
NM
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On écrit, un peu comme on respire...
Sans trop se poser de questions.
On écrit sur des pics de tristesse,
et de bonheur intense,
des bouffées d'émotions...
Nous sommes des bavards,
des grands joueurs de mots,
dévoilant peurs et sensations...
Peu importe ce que les autres pensent...
NM
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Elle s'arrêtait devant une oeuvre parfois.
Et sur un coup de tête,
elle se décidait à affronter le monde...
Une fête, un vernissage...
Laissant croire à un grand intérêt,
Mais il n'en était rien...
Affolée en son grand intérieur,
elle espérait croiser un regard,
Voir enfin un ami,
une connaissance apparaitre...
Alors seulement,
elle s'animait doucement,
devant une autre,
plus passionnée qu'on ne pouvait l'imaginer...
Elle me prit la main,
M'entrainant loin de cette foule étouffante...
Et personne ne nous vit partir...
Elle s'éloignait,
et je la suivais sans rien dire...
Elle me serrait la main,
courant presque dans la rue,
comme des enfants ivres d'aventure,
avant de pousser la porte d'un vieil immeuble,
qu'elle semblait avoir choisi,
sans vraiment connaitre...
Elle m'invita à m'asseoir,
de la même manière qu'elle l'aurait fait en m'invitant chez elle.
et je rentrais dans son jeux,
Assis l'un en face de l'autre,
sur les premieres marches d'un escalier menant à l'étage...
Elle s'adossa au mur,
et regardant ses mains,
encore surprise de son audace,
elle me dit en souriant :
"On est mieux, non ????"...
Elle semblait en effet,
beaucoup plus détendue...
Légèrement éclairée par la lumière de la fenêtre du couloir,
elle m'apparaissait comme un être fragile et beau.
Cependant, elle s'était mise à discuter,
jouant avec mon regard,
et je découvrais chaque trait de son visage.
Elle fuyait, et s'attardait parfois à sonder dans la profondeur de mes pensées...
Je me sentais lu, sans pouvoir me cacher,
comme un livre ouvert, à la portée de son âme...
Et puis moi aussi, je décidais de prendre possession de l'espace...
Cet endroit n'était qu'un lieu de passage,
mais nous l'avions requisitionné pour notre propre soif d'isolement et de confort.
Une douce lumière créant une jolie intimité...
On aurait cru un débat littéraire où nous échangions nos avis,
laissant nos sensations libres de faire...
Et même dans nos silences qui semblait durer une éternité,
qui nous mettait mal à l'aise,
Pour rien au monde je ne l'aurais quittée.
On resta là,
oubliant le temps et le monde,
et tandis que je palabrais avec mon éloquence habituelle sur l'art d'être soi même,
elle prit soudain mon visage entre ses mains.
Et dans une grande douceur,
pourtant mêlée d'une envie incrontrôlable,
elle me vola un des plus beau baiser de mon existence...
Et puis se levant dans la hâte,
je n'eus pas le temps de réaliser,
qu'elle était entrain de s'échapper...
Je la vois encore tout au bout de la rue,
se retournant vers moi avec un grand sourire...
J'avais encore le goût des ses lèvres sur les miennes,
et j'en voulais encore...
Ce que je savais d'elle ?
Presque rien...
Petite histoire ...
NM
On s'enlise dans les souvenirs,
qui ne reviendront jamais...
Le temps s'étiole, ma jolie Luciole,
Et je continue d'avancer...
Dans mes rêves tu me manques,
Le matin j'ai oublié...
L'amour m'apparait parfois comme un fouilli,
desordonné et maladroit...
Quand il n'est pas sur le bon rythme,
il fait parfois des dégats.
Souvent d'ailleurs, il ne tient qu'à un fil,
Pour que la magie ne sombre dans la dérision...
NM
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La trahison est un poison...
D'amour ou d'amitié profonde,
elle envahit l'esprit...
NM
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J'avais oublié mes tempêtes intérieures,
Ces vagues de sentiments,
les lames destructrices provoquées par tes silences,
plus puissants que les mots.
Ces battements réguliers que l'angoisse fait battre,
et résonner dans le noir de toutes mes pensées...
Je sens au fond de moi,
la perte inéluctable de toute ma raison.
Déchirée en lambeaux,
les vagues de souffrance ont submergé mon âme,
et noyé mes passions...
J'avais oublié qu'aimer fait toujours mal...
NM
Il y avait ce long couloir étroit qui menait à une porte de bois orangé,
Je t’aime tellement
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Elle s'adapte à tellement d'être que je connais,
à des êtres imparfaits, à ma Jo, à moi même...
Il vaut mieux bien douter , même si l'on doit marcher à côté d'ses godasses...
La tête dans les nuages, et le coeur décollé des déceptions qui passent...
Moi je préfère les tendres, et les âmes perdus, les prétentieux me lassent...
NM
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J'aime bien ce verbe "resister",
Résister à ce qui nous emprisonne,
résister aux préjugés,
aux jugements hatifs,
à l'envie de juger,
à tout ce qui est mauvais en nous et ne demande qu'à s'exprimer,
à l'envie d'abandonner,
au besoin de se faire plaindre,
au besoin de parler de soi au détriment de l'autre,
aux modes,
aux ambitions malsaines,
au désarroi ambiant...
Résister, ... et sourire.
Emma DANCOURT
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Tu avais le droit de toute me renier.
Tu avais le droit de souiller notre complicité.
Tu avais le droit de tout me retirer.
Tu avais le droit de ne plus me préférer.
Tu avais le droit de ne plus rien éprouver.
Comme tu l'as fait, comme tu l'as fait.
Mais alors,
Tout ce temps, toutes ces heures où je guettais notre aurore,
Tu n'avais pas le droit de m'écrire.
Tu n'avais pas le droit de venir.
Tu n'avais pas le droit de me sourire.
Tu n'avais pas le droit de me céder notre avenir.
Tu n'avais pas le droit de me laisser revenir.
Il y a plusieurs niveaux à la lâcheté.
Le plus élevé est le manque d'honnêteté.
© Martine SDY Benz, 2015.
Je ne suis pas comme un monde ordinaire,
j'ai mon grain de folie,
je vis dans une autre dimension,
et je n'ai aucun temps pour les choses qui manquent d'âme...
C. BUKOWSKI
Je ne suis pas Narcissique,
Je ne m'aime pas...
J'essaie de m'apprivoiser,
et de faire avec...
N.Mauche
Ma journée est toujours riche,
Quand je délivre quelques mots...
N.M
Je me meurs dans l'indifférence...
On comprend ce que l'on veut bien comprendre,
On déforme, transforme, ignore...
Pour aimer ce que l'on nous chuchote...
Les mots n'ont jamais le même sens,
Qu'ils viennent de celui qui parle ou de celui qui écoute.
Il y souvent tout un monde de différence,
un voile d'indifférence...
Alors tout ce que vous dites,
Peut être beau, terrible, captivant, écoeurant...
Personne n'aura les même sensations,
le même vertige que celui que vous ressentez à leur écoute, leur lecture...
Les sens s'emmêlent,
Et plus rien n'a raison d'être...
A quoi bon répéter si l'instinct n'est pas...
Nul besoin de me dire qui je suis ou qui je ne suis pas,
Nul besoin de me flatter,
Je ne vous crois pas,
Ni de vouloir me changer...
Comment basculer des années de vie, d'expériences qui nous ont façonnées...
Je veux juste écouter, parler,
Et laisser mon coeur décider, seul...
N.Mauche
Je ne volerais pas ton âme,
je ne prendrais pas ta place...
Je ne suis pas faite pour briller au soleil,
Je n'aime que les pluies d'étoiles, à errer dans le noir...
N.Mauche
J’avais envie d’être aimée comme il est impossible d’aimer toute une vie…
Les yeux fermés,
Avec une faim de louve, retenue au plus profond de mon ventre…
A s’effleurer du bout des doigts,
visage contre visage,
à s’en mordre les lèvres…
J’aurais voulu être explorée dans le moindre recoin de mon âme,
ses doigts glissant dans les miens,
pendant ce long voyage,
dans le tout et le rien,
où l’on s’évade,
pour mieux se reconstruire…
Je voulais lui voler son souffle,
et le respirer moi aussi,
m’imprégner de lui,
et reprendre des forces…
J’aurais voulu être lu dans le moindre silence,
n’avoir plus peur des mots,
ni de mon existence…
J’aurais voulu…
Derrière mes paupières closes,
des millions d’étincelles,
pour éclairer mes nuits,
et toutes ces feuilles blanches,
où s’écoulent mes manques,
et mes envies d’abstrait …
J’aurais voulu...
A trop en dire, on écoute plus rien...
A ne rien dire, on passe sa vie dans le doute...
Encore que le doute est toujours là...
Mais quelle importance,
puisqu'on cherche à savoir,
avec beaucoup de conviction,
Ce que l'on ne saura jamais....
N.Mauche
J’aurais voulu écrire Fantasme avec un p et un h,
Je trouve que c’était plus joli de faire des rêves gros comme des éléphants,
que de rêver avec un f, comme un fan de ses rêves...
Mais j'aime bien "Fantasy" aussi...
Bout à bout (Tabou)...
On dessine, on écrit, et on culpabilise parfois de voir le temps que cela prend...
Le regard des autres qui n'écrivent pas et qui nous voient tapoter sans cesse...
Je me sens sous ces regards, infidèle ...
La passion qui dévore, qui ne fait pas partie de l'autre.
Avoir des pensées dans une bulle au dessus de sa tête,
où des millions de mots, de lettres se mêlent et s'emmêlent sans me laisser souffler...
Car souffler, c'est perdre le fil...
Je roulais en voiture, et...
C'est comme le coup de coeur du photographe,
il faut que je m'arrête et que j'écrive...
De la folie pure qui née dans le silence, dans la solitude, mot après mot, phrase après phrase...
Mais ce n'est pas triste,
Ces bouillons m'inspirent, me chavirent...
Je voulais écrire sur l'ambiance des bibliothèques...
Ces grandes bibliothèques qui sentent le vieux papiers, les livres reliés...
Celle dans laquelle j'allais m'isoler dès l'adolescence pour travailler,
alors que j'aurais pu rester chez moi...
C'est sous ce haut plafond, entourée de livres, dans la salle d'études,
devant ce panneau silence que je me sentais bien :)
A écouter les murmures et les "chut" d'une bibliothécaire acariâtre,
à chercher dans les livres l'impensable, l'interdit, et le pourquoi des choses, parce qu'on ne me disait rien...
Et soudain, d'autres mots surviennent et veulent pousser les autres...
Ne pas perdre le fil, ne rien oublier dans l'urgence...
Je voudrais écrire de longues lettres d'amour à un être qui n'existe pas,
livrer mes fantasmes et mes envies à celui que j'imagine...
Sans tête d'ailleurs, :) juste un corps et une âme…un coeur peut être :)
Là, vous vous dites, elle est cinglée...
Ça dépend, moi ça m'amuse, c'est mon refuge...
Mais qui n'est pas un peu "Nuts" sur cette planète se voit mourir d'ennui...
A quoi bon dire que l'on aime,
si après cet aveu, la seule envie est de tourner la page et de repartir vers l'inaccessible...
Vivre dans un semi rêve, ou une semi réalité...
Aimer ce qu'il y a de plus beau et qui n'est pas noirci par la réalité…
Déclarer sa flamme sur le papier comme si c’était son histoire,
et aller jusqu’au bout de son imagination…
Le temps passe,
et je m’en veux parfois d’écrire au lieu de vivre,
mais ne dit on pas qu’il faut aller au bout de soi-même et écouter son coeur…
Le mien, il me dit…que cette plénitude m’est nécessaire pour vivre,
comme une parenthèse à ce qui me colle à la peau jour après jour, et que je ne peux fuir…
Alors j’écris et je me livre…
Avec cette facilité qui surprend peut être,
mais qui n’est pas sans pudeur...
Nathalie Mauche
Pour ceux qui pense que je suis malade,
Pour ce qui pense que j'ai un gros problème,
Pour ceux qui m'ont demandée si je prenais des anxiolytiques...
Parce qu'ils m'ont lu où finissent par avoir peur de me lire...
Je tiens à vous rassurer...
je ne fume pas,
Je ne me drogue pas,
Je ne bois pas,
(enfin, je fais la fête comme tout le monde, je ne suis pas soeur Thérèsa !!!)
Je suis certainement un peu "Nuts" pour certains,
et je les plains de ne pas avoir assez vécu,
pour ne pas comprendre les silences et les cris des autres...
Que moi-même, je suis capable de faire la part des choses,
de rire, d'être passionnée, d'aimer, de profiter...
J'écris seulement parce que je n'ai pas la force de garder le silence,
Mais, dès que les mots sont posées,
Je reprends le fil de l'existence,
Et je ressemble au commun des mortels...
Je ne suis pas sure de vouloir y ressembler d'ailleurs ... :)
Alors oui, je suis parfois fatiguée,
parce que la vie n'épargne personne,
mais j'ai encore assez de coeur pour avoir de la pudeur,
de la délicatesse, et de l'amour pour vous comprendre,
même si vous êtes différents,
même si vous n'êtes pas parfaits...
Alors j'ai les mots qui pleurent parfois,
mais je souris aussi,
mais je ne sais pas toujours l'écrire,
seulement avec mes éternels smiley,
à chaque bout de phrase....
Nuts Mauche
Il y a quelque chose de nostalgique à regarder la vie derrière une vitre...
On se croit à l'abri de l'eau, et on n'est à l'abri de rien...
Y'a des jours comme ça,
Où l'on démarre comme un crabe, en partant un peu sur le côté :)
Allez savoir pourquoi ...
De toute façon qui a dit qu'il fallait aller tout droit ?
Illuminée...
N'est ce pas un jolie mot qui fait toute la différence ...
Les jambent se cherchent, se caressent,
cherchant une douce chaleur dans la fraicheur du matin...
Les corps blottis, éloignés, continuent leurs rêves,
chacun de leur côté, immobiles, dans un demi-sommeil...
Encore un peu de silence, à glaner quelques pensées,
Dans la paresse du jour, loin de tout, loin des briseurs de rêves...
Les imbéciles ne peuvent que se blesser sur les murs,
de ce qu'ils croient des faiblesses.
A ne rien cacher,
ils ne pensent qu'à détruire...
Parce qu'ils n'ont rien compris...
Ne ressemble à personne,
Ne fond pas dans la masse,
Ecoute ton propre corps,
et suis le chemin de ton coeur...
Le temps que l'on prend pour apprécier la vie,
Les mille petits détails que tu as ressentis,
font de toi un être invisible et souvent ennuyeux pour d'autres...
Mais sentir la douce chaleur dans la fraicheur du matin,
à effleurer du bout des doigts,
les rêves auxquels tu tiens,
Ne sont rien qu'à toi...
Des petits bouts de moi...
Nathalie Mauche
Je ne parle pas parce que j’ai la force de parler,
Je parle parce que je n’ai pas la force de garder le silence.
Rabbin A. Y. Kook.
Ne détruit pas mes rêves...
je ne briserais pas les tiens,
je n'ai pas l'esprit de vengeance...
Mais je n'existerais plus,
Je ne serais plus rien...
N.Mauche
Ces songes que la nuit fait renaitre,
Nous les femmes, il nous faut beaucoup plus que ça,
Il faut qu’on nous regarde, qu’on nous sourit,
Mais encore plus que ça,
C'est beaucoup plus subtil,
Il faut qu’on nous chavire l’âme...
N. Mauche
J’irai m’asseoir face à la mer,
Une chaise bleue pour oublier...
J’ai tourné, pleuré,
En restant éveillée…
Et le matin m’a pris sur le bord de mon lit
Nathalie Mauche / JO
Je ne suis pas du tout le littérateur qui travaille comme Paul Valéry, de huit heures à onze heures et demi – il n’y a qu’à voir la poésie de Valéry, d’ailleurs, ça ne donne pas envie de continuer… (rires)
Vous avez raison, c’est bien le mot « rafale ».
Des rafales qui arrivent un peu n’importe où. Jamais je ne m’assoie en me disant : « Tiens, tu vas écrire. »
J’aurais un fou rire et je tomberais à la renverse !
Ce sont des bouts de papiers, dans une poche, ce sont des tickets, des événements qui tout d’un coup font que…
Ces bouts vont se rassembler dans une chemise.
Je ne sais pas ce qu’ils deviendront : jamais je ne me dis « Voilà le titre, et je commence ».
Je suis incapable de faire ça ! Je n’ai jamais de carnets.
C’est sans ordre.
Et puis un jour, j’ai l’idée de regrouper ces textes avec un point de mire, comme une sorte de phare, comme un feu qui va donner la direction de tous ces morceaux, qui vont se mettre à jouer, à pleurer ou à hurler ensemble. Mais ça me surprend moi-même !
Tristan CABRAL
Et, plus tard, beaucoup plus tard, j’ai choisi « Tristan Cabral » : il est fait d’un prénom magnifique – c’est bien sûr Tristan et Iseult – et d’un nom qui signifie « le gardien de chèvres ».
Une chèvre, on ne peut pas l’attraper quand elle monte ! (rires)
J’aime... pour ces quelques secondes magiques ressenties par hasard, lorsque l’oeil fixé sur l’objectif, l’émotion me serre la poitrine et me fait sourire…
J’aime… pour ces quelques secondes où des yeux pétillants croisent les miens et que je continue ma route en me sentant heureuse.
J’aime… Pour un réveil aux aurores, solitaire, et que la nature se réveille rien que pour moi.
J’aime…
Même si la vie parait fade bien souvent, alourdie par des contraintes, le stress, par la course folle que l’on s’impose…
J’aime…Parce que ces quelques secondes de pur bonheur parfois m’emportent ailleurs, me font renaitre.
On a tous quelque chose à prouver,
On a tous de la magie en soi,
et c’est si bon de le partager…
Nathalie Mauche
Extrait d'une vie...
Quand on est jeune, plein de vie et d'espoir et que l'on veut des enfants, on a du mal à imaginer pourquoi les parents ont tellement de mal avec leur progéniture.
On se dit que forcément, ils n'ont pas su s'y prendre, que la jeunesse qui nous habite encore, nous aide à comprendre plus facilement la folle insouciance et les bêtises…
Et ils ont beau nous expliquer, ils nous manquent un bout de notre histoire, celle que nous n'avons pas encore vécu pour comprendre…
Avoir des enfants, c'est comme être de nouveau un élève, mais c'est l'école de l'incertitude…
Même si l'on est sur de son enseignement, on s'aperçoit que rien n'est facile, que rien n'est jamais gagné, et que c'est un travail sur des années…
Et que contrairement à ce que l'on pensait, chaque être est ce qu'il est, et qu'il faut faire avec…
Avec beaucoup de patience et de tolérance…
Et même en ayant vécu des moments difficiles, entre ce qu'on croit parfois terrible et insurmontable, entre nos peurs et les mauvaises surprises, il y a aussi ce que l'on imaginait chez les autres, et qui ne pouvait nous arriver...
Bien-sûr, vous allez dire : Et le bonheur, et les rires, et les moments de folies, de complicité ?...
Ils filent à une vitesse, ces moments là !!!
On y pense quand on a le temps, quand on peut s'asseoir et laisser vagabonder sa mémoire…
Et ils sont précieux...
Ils nous apprennent à découvrir nos enfants en dehors de leur rébellion.
Et ce bouillonnement d'idées, de caractères différents qui se mêlent, s'entrechoquent, et explosent parfois, font d'une famille ce qu'il a y de plus difficile à gérer mais surtout ce qu'il y a de plus beau...
Je crois que j'ai encore beaucoup de folie en moi, cette jeunesse que je n'ai pas achevée par précipitation, ou par peur de la solitude…
Et j'en suis heureuse... C'est le manque de liberté qui me paralyse et me noie parfois…
De ne pas laisser aller ma vie, de ne pas laisser couler le de temps...
Quand on est jeune, et qu'on ne connaît rien, on croit qu'il y a une raison pour chaque chose et une solution a tout…
Mais, c'est une illusion.
Le jour ou je suis devenue adulte, n'est pas le jour de mon mariage, ni le jour ou je suis devenue maman…
C'est le jour, ou j'ai du prendre une décision, et que pour la première fois j'ai du faire un choix sans rien demander à personne, la peur au ventre de m'être trompée…
Et toute ma vie j'ai du faire des choix seule, et surmonter l'insurmontable...
Aujourd'hui, j'écris, je peins, je photographie, je m'occupe de ma grande famille.
J'ai l'impression d'être un courant d'air dans mes relations, car je n'ai pas le temps de m'investir…
J'écris des petits bouts de ma vie, en passant de la tristesse à la folie…
Ma sensibilité et mes émotions explosent comme une délivrance à chaque déclenchement, dans chaque mot, dans mon choix des couleurs, des musiques…
Je m'évade comme je peux devant ce que croyais ne jamais connaître…
On peut changer beaucoup de choses, mais l'on est parfois impuissant devant la souffrance des autres…
J'ai tellement de vie en moi, tellement d'envies exacerbés que je n'arrive pas à taire et que je laisse tomber devant le regard de ma fille…
Voilà ce que voulais vous dire, on essaie d'éduquer, on veut le bonheur pour nos enfants, et parfois tout nous échappe…
Un enfant se noie dans la tristesse, sans chercher une porte de sortie…
On s'oublie... on s'en veut de notre impuissance, on culpabilise, on essaie tout et n'importe quoi et on meurt de trouille...tous les jours...
Alors, on joue les clowns sur le bistrot, on s'illumine pour une bricole, on prend les petits bonheurs comme un rayon de soleil, un smiley, un clin d'œil…
En espérant en faire quelques réserves d'amour à lui donner, pour qu'un matin, peut être, elle me sourit...
Elle est encore là…
Trois jours déjà, qu'elle me réveille…
J’étouffe, j’angoisse…et j’en cherche la raison…
Je ne vois rien de plus que ce que je vis déjà,
mais elle se rectracte, rétrécit, et m’oppresse, ma liberté, cette peau de chagrin…
Plus de temps, je m’enferme, on me colle…
Mon regard s’évade, mon esprit s’envole et l’on me rattrape,
je dois écouter, parfois répéter…pour s’assurer que je ne suis pas ailleurs.
Car non seulement mon corps se doit d’être présent,
mais désormais c’est mon esprit qui semblait encore libre que l’on veut éduquer…
Ça vous fait penser à l’école :)
J’en souris aussi,
Ce cancre, près de la fenêtre qui s’évade parmi les feuilles d’automne,
ce garnement que rien n’arrête sinon la feuille et la plume,
mais que l’on punit d’être ce qu’il est…
Un esprit libre et pétillant que l’on veut enfermer dans une cage,
parce que c’est soit disant la vie et qu’il faut rentrer dans les normes.
Je suis impossible, je parle de mon réveil et me voilà sur le banc d’une école,
à regarder l’enfant qui nous faisait rire, mais qui était infréquentable…
C’est si différent un regard d’adulte,
Que doit on retenir de ce qu’ils nous apprennent pour garder notre identité…
Et puis, d’idée en idée, je me suis retrouvée chez « Ali Baba »,
le grand magasin de jouets de la place Nationale.
Les années 70…
Quel marchand de rêve…
Je revois toutes ces belles poupées vêtues de jolies robes, les beaux landaus habillés de dentelles et leurs grandes roues, les cuisines en bois et la dinette…
L‘odeur du magasin et la magie du lieu…
Les grandes maquettes de petit train à l’étage, et les circuits automobiles pour les petits garçons…
Qu’est ce qui nous restent aujourd’hui pour faire rêver nos enfants ?
Des hypermarchés remplis à bloc de jouets en plastique,
De poupées qui ressemblent à des femmes de mauvais goûts,
Des boites de maquillages aux couleurs vulgaires,
Des jeux violents, des monstres, et des armes…
Fini le rêve…
Les lolitas de 5ans se promènent avec la poussette miniature que maman a acheté pour le petit frère, la même jupe, le même rouge à lèvres, les baskets à talons et le faux bébé pleure parce que sa couche est sale…Mais où va le monde ?
Papa joue sur la console à tuer les gentils dans des décors de monde détruit, que l’on imagine dans un futur proche, en partageant un Redbull avec son petit…
Et après ça…Après cette constatation…essayer d’apprendre aux enfants à regarder les vagues mourir sur le sable, écouter le vent jouer entre les feuilles, arriver peut être à retenir leur attention avec un rien…
Il est temps de voir la vie autrement, non ?
D’ignorer en partie ce que l’on nous impose à coup de matraquage,
Et tant qu'à avoir de la patience avec nos enfants manipulés,
Autant leur montrer la vie autrement…
Facile à dire... je sais :)
Quand on a tout pour être heureux,
Et qu’au fond,
Tous les soirs, on se couche avec une impression de non existence…
Ce n’est pas l’insatisfaction qui s’éternise,
seulement le manque de complicité, de douceur, de rires, d’échanges qui nous manquent…
Ces petites choses, comme un regard, un sourire…
Ces petits clins d’oeil de la vie qui nous pincent et nous surprennent, qui font de nous des êtres pétillants de vie le temps d’une expression, d’une discussion : une étincelle.
La photo c’est retenir ce qui me chavire, ce qui me bouleverse,
C’est ne pas oublier qu’il y a tout autour de moi, des choses merveilleuses que l’on ne sait plus voir, des personnes fabuleuses que l’on croit connaitre et que l’on juge parfois trop vite par manque de temps…
C’est figer le temps sur un éclat de rire qui nous fera sourire toute une vie…
C’est ma façon de survivre au mécanisme de la vie….
Extrait d'une vie
s'emballe et se perd...
Confiant,
il s'abandonne et se trompe...
Ivre, il s'excite et résonne...
Et dans le silence parfois,
sans raison aucune,
il se met à jouer du jembé,
et je m'interroge sur mon état de démence...
M'emballer d'un imaginaire,
et réveiller passions et angoisses,
au point de prendre la plume et le pinceau...
Pauvre coeur,
mal embringué avec cette chipie instable,
Mais quel duo impossible et fou !!!
On s'éloigne...
On s'Isole...
Et nos pensées vagabondent enfin...
Si j'étais un bruit...
Je serais un froissement de feuilles,
celui des peupliers lorsque le vent souffle,
pendant les mois d'Automne...
Si j'étais une couleur, je serais le "gris", dans toute sa palette,
Oui, Chris :)
Un camaïeu de gris bleutés, me rappelant les plages de Normandie...
Une couleur que je ne maitrise pas,
Mon instinct s'échappant toujours vers les couleurs chaudes...
Le gris est peut être ma nature, mais la raison m'oblige à l'éviter :)
Si j'étais une matière, je serais, une vague de dentelle, bordée d'écume éphémère, envahissant la plage, insaisissable...
Ou un vent de sable épousant les dunes, s'immisçant de tout, et de rien...
Curieux courant d'air, je l'avoue...
Si j'étais une sensation, je serais la légèreté d'un duvet d'oisillon,
Car mon coeur est ainsi, léger et fragile...
Si....
Voilà, deux jours à Terre Neuve,
Et je sais de nouveau pourquoi je suis...
L'esprit effervescent, les carnets ouverts...
La plume et le pinceau posés sur la table...
Marie Jo,
Terre Neuve,
C'est une autre vie...
Nathalie Mauche
"Viens douce nuit,
Viens vite amoureuse au front noir,
Donne moi mon Roméo.
Et quand je mourrai que tu le prennes et l’éclates en petites étoiles,
Dès lors, il embellira tant le visage du ciel que tout l’univers sera amoureux de la nuit,
Et que nul ne pourra plus adorer l’aveuglant soleil."
(Roméo et Juliette W. S)
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Roméo, mon Roméo,
Valentin arrive à grand pas,
Et dans tout ce falbala,
j'ai peur que tu oublies, mon amour,
ce qui tient mon coeur en haleine...
Ces petits "rien" qui faisaient tout,
qui figeaient le temps, juste pour nous,
que l'on peu retrouver sans peine...
Roméo, mon Roméo,
Oublies les roses, les parfums, les chocolats, les sacs à main,
fais moi la cour comme une Reine...
Je veux des étoiles dans tes yeux, sentir ton coeur amoureux,
ton incertitude mêlée à la mienne...
Des regards, des baisers, des attentions, des mots volés à tous les poèmes de la terre...
Des papillons et des envies, l'envol vers un doux paradis, et te prouver combien je t'aime...
Ta Juliette...
Quand les mots me réveillent à 5h du matin,
Et que je répète mes phrases en boucles de peur de les oublier...
Que je ne peux faire de bruit,
Car ma raison m'est propre et dérange les autres...
Je tourne, je bouge...
Je regarde si le jour se lève à travers les persiennes...
Et quand enfin, bloquée sur une phrase "amorce",
L'heure me semble raisonnable...
Je prends mon téléphone,
Me planque sous la couette,
Et tape sur les touches avec ce peu de lumière,
Afin de continuer ma prose, sans oublier l'essentiel...
Alors, le réveil sonne,
Et je sors de ma cachette...
Me dévoile au grand jour,
Attendant mon café au lait,
Et je m'exprime, je m'apaise,
Je dévoile le fond de mes pensées,
Jusqu'au dernier point final...
Jusqu'à la signature,
De mon âme immature...
Mais la journée commence enfin,
Avec ce doux parfum d'exister,
Et d'être différente....
Nathalie Mauche
Un petit point noir,
non pas une virgule,
juste un point.
Qui t'empêche d'avancer.
Qui te permet de respirer,
Avant de t'élancer dans l'écriture de ton existence...
Une pensée en attente,
et l'encre se pose pendant que tu te reposes,
en attendant qu'elle ne s'exprime encore une fois...
Sourire, pleurer, peu importe,
pourvu que sa plume t'emporte,
dans ses délires et ses couleurs...
Quand son souffle elle aura repris,
les mots t'emporteront dans la nuit,
d'une jolie luciole au séant qui luit...
Un petit point noir,
non pas une virgule,
juste un point...
N. Mauche
...Et puis tout se faisait toujours dans une accumulation d’activités, de devoirs que je m’imposais à moi même, de rencontres, de va et vient, sans laisser aucune place au vide, à la réflexion…
Chaque matin ma vie était une course contre la montre, comme si l’urgence et la réussite était une question de survie…
Dès le réveil inconsciemment, je me lançais des défis avec comme seul objectif, le but de les atteindre, et une course commençait alors, sans que je ne puisse reprendre mon souffle et jusqu’à épuisement…
Il m’est arrivée souvent de me trouver épuisante, de regarder le courant d’air que j’étais, fière de moi et pourtant toujours insatisfaite…
Parce que, quelque part au fond de moi, je m’en voulais de ne pas prendre le temps de regarder, de profiter de tous mes sens et des gens que j’aimais…
On a tous quelque part une âme d'enfant...
Un petit coin que l'on oublie et que l'on retrouve parfois...
Comme une cour de récréation,
Où l'on s'amuse en toute insouciance,
Où l'on peut oublier son coeur déchiré,
Et se raccrocher à des réconforts simples...
Cette enfant là, c'est vous, c'est moi...
La tristesse qui vous fait trébucher ne se voit pas forcément...
Ce n'est pas volontaire chez les gens mais la tristesse leur fait peur.
Ce n'est pas de leur faute, ils ne se fient qu'aux apparences.
Il faut gratter pour voir ce qu'il y a au fond.
C'est humain, c'est normal...
On ne peut compter que sur soi même pour se reconstruire.
Ca n'empêche pas d'avoir des amis,
du moins ceux qui restent sont les bons...
On se réveille,
Un regard par la fenêtre...
Et la vie prend le ton que l'on veut bien lui donner...
On regarde parfois la vie avec douceur,
Un fragile sentiment de tendresse nous envahit,
Et nos yeux se posent sur le ciel, un arbre, un oiseau prenant son bain...
Tout semble beau et paisible...
Un coeur trop plein d'amour,
Le sourire aux lèvres,
Une journée comme on en voudrait souvent...avec du temps.
Parfois,
J'entends l'énervement des pas sur le parquet,
Des conversations déjà hautes en décibels,
Et mon coeur s'emballe d'une autre manière...
Affolée, épuisée déjà d'une bataille qui commence,
Et je sais que je n'aurais pas le temps de regarder les choses comme je voudrais,
Pas le temps de rêver...
Parce qu'on a tous le choix
Parce que notre imagination embellit notre monde d'une touche bien personnel,
Que chaque jour est une page de notre histoire,
Et qu'il n'y a que dans l'univers que l'on imagine
Que l'on arrive à survivre...
On se lève,
Un regard par la fenêtre,
On a beau voir la même chose,
Mes émotions ne seront jamais les vôtres,
Mais vous serez peut être dans une page de mon histoire,
Pour un sourire, un regard...
Nathalie Mauche
Les pieds nus dans la neige,
La petite fille aux allumettes,
à la lueur de sa dernière flamme,
a marqué pour toujours mon âme.
Elle a ce regard perdu, mon ange
que rien, malgré mes attentions ne change,
Tellement son coeur a été blessé…
Plongée dans mes grands pulls de laine,
cachée dans son bonnet, sa peine…
qu'elle a si peur de dévoiler...
Ces grands yeux noisettes et tristes
où les larmes sèches résistent,
n’en finissent de me torturer...
Jo, mon amour, ma princesse,
toi qui t’isole dans ta forteresse,
où personne ne peut entrer…
Viens contre moi oublier ta peine,
Rêve mon ange, soit sereine
je saurais t’en débarrasser.
Je sais que reviendra ton sourire,
il suffit que la lumière t’attire,
toi, la jolie luciole qui m’habite…
N’oublie jamais que ta richesse,
est cette fragilité qui blesse,
les êtres les plus tendres et rêveurs…
Les jolis rêves et tes espoirs,
jolies images et belles histoires,
sont toujours là pour nous sauver,
Jo,
La vie est une jolie bulle,
Où papillons et libellules,
n’en finissent jamais de voler...
Sur le trottoir,
Il est parfois des moments difficiles, insupportables, presque invivables au point d’y laisser des plumes…
Insidueuse,
Elle se répand sournoisement dans mes veines,
cette mélancolie qui souvent à raison de moi…
Je la hais et la protège,
à faire de moi cette écorchée,
qui le temps d’un brouillard,
me pousse à délirer…
Alors j’écris, avant que les mots ne s’éloignent,
j’avoue à demi mot la tristesse de mon âme…
A t-elle vraiment raison ?
Tout ses gens devant vous qui affichent un sourire,
l’arrogance, le bonheur comme si il y avait pire,
que de ressentir autre chose…
On juge, on parle…
Mais que sait on de ce que les autres vivent,
pour s’enorgueillir à ce point et vouloir détruire,
la fragile réalité des êtres…
Alors, moi aussi je mime,
je joue un rôle et je sublime,
et j’oublie un instant qui je suis…
Mais l’insidieuse me rappelle,
Oh, toi ma jolie, ma belle,
que la vie n’est qu’une jolie scène.
Artistes et imposteurs s’animent,
me laissant sombrer dans l’abîme,
le temps d’écrire et de me retrouver…
Nathalie Mauche
Je voudrais t’emmener dans mes rêves, rire avec toi comme deux adolescents insouciants et plein d’envie…