Le temps passe...
Je retourne en arrière,
Je regarde les photos...
Parfois je souris en regardant mes enfants,
Je me surprends à relire mes mots,
J'aime mon regard sur les choses, mon envie de vivre à chaque moment de mon existence...
Mais, un sentiment de mal être m'innonde dans mon voyage dans le temps,
Je sais exactement ce que je ressentais sur chacune de ces images de ma vie...
Et je m'en veux de m'être mentie à ce point...
J'étais dans l'attente, je le sais aujourd'hui,
Depuis très longtemps,
De quelque chose qui n'existait pas...
Comment pouvais-je être bien ?
Les jours, des mois, des années passaient, le coeur déchiré...
On me faisait mal, volontairement, je le sais aujourd'hui ...
Et je ne voulais pas y croire...
Je croyais que c'était de ma faute, que j'attendais trop, que j'étais trop sensible...
Mais il n'en était rien...
Les émotions me poignardent avec une telle violence en tournant les pages,
je n'arrivais pas vivre, ni à partir, ni à jouir de la vie autrement qu'à travers lui...
Et je me nourrissais d'un rien, comme s'il n'y avait rien d'autre au monde...
C'est difficile d'imaginer qu'un être puisse jouer avec les sentiments d'un autre...
C'est difficile pour une luciole de vivre dans un monde où l'amour est éphémère,
Où le mensonge semble étenernel...
Toi, mon ami de toujours,
Comment peut-on trahir un être à ce point,
Comment ai-je pu me perdre à ce point...
NM
Je sais aujourd'hui pourquoi je ne ressentais pas ce sentiment de culpabilité,
Tout simplement parce que j'avais la meilleure raison du monde,
Celle d'aimer...
Parce qu'à un moment donné,
J'ai cru que la tristesse s'éloignait,
Et j'ai avancé sans trop rélfléchir...
J'ai fait semblant de vivre...
Quand bien même il m'arrive de sourire et d'oublier un instant,
Quand je me retrouve seule avec mes fantômes,
Je réalise que ce n'est pas moi qui veut ça,
Que je n'aime pas ce semblant de vie,
Que je ne suis que le spéctateur d'un moi que je détèste,
Que je ne respecte plus tellement je suis perdue...
Mieux vaut être soi,
Que de jouer un rôle pour étouffer l'inacceptable...
On culpabilise quand on n'a pas de bonnes raisons...
Tant pis pour les torrents de larmes,
Le coeur peau de chagrin,
Et les moments de solitudes...
Il faut du temps au temps,
Même si on n'en a pas...
Tout ce qui compte au fond,
Cest la magie du coeur, les étincelles,
Le petit "je ne sais quoi" qui fait pousser des ailes...
NM
JE REVIENS...
Parce que j'ai ce besoin de me retrouver,
De dire, de partager...
Parce que le temps passe trop vite,
Et c'est peu de le dire lorsque l'on passe son temps à attendre quelque chose au lieu de vivre...
Alors, je reprends ma plume pour les âmes sensibles qui parfois se noient comme moi,
Pour leur dire que la vie nous réserve parfois autant de bonheur que de tristesse, et ce que j'en retiens aujourd'hui,
C'est que la vie est belle, mais certaines personnes n'ont pas de magie, ni de sensibilité
n'ont pas de pureté, ni de vérité en eux et peuvent nous détruire...
On m'a dit : apprend à accepter ce que tu ne peux changer, et je ne peux accepter une vie de mensonges, ni une vie de silence...
J'ai envie de dire ce que je ressens, je veux la même chose en retour,
Je ne veux pas céder à une chose aussi simple...
Mais j'ai du abandonner et je suis déçue, blessée...
C'est dur d'accepter, c'est troublant, effrayant, et on perd tout repère et confiance...
Mais, même si l'on partage sa vie avec quelqu'un, on ne connait jamais la personne avec qui l'on vit,
C'est ça que je voulais vous dire...
Je crois qu'il faut aller au bout de ses rêves, revenir à ce qui nous a toujours fait rêver, et foncer dans ce qui nous apporte force, plaisir et bonheur...
Et là, je crois que le plaisir de partager revient, mais partager ne veut pas dire tout donner...
Chose à ne jamais faire :)
Parlez, écrivez, foncez, faites un pied de nez à la tristesse :)
Et si vous êtes vraiment heureux, ne lisez pas ce que j'écris, vivez sans réfléchir, on ne sait jamais combien de temps le bonheur dure, il faut en profiter :)
L'ART
Lucioles...
Retour, avec ou sans failles ? :) J'ai retrouvé mes mots...
Est ce aussi simple finalement de vivre spontanément ?
Vivre à l'instinct et agir comme tel attend une même réponse,
Du moins la même spontanéîté.
Et comme souvent, elle ne vient pas,
Tout retombe comme un soufflet et tue ce qui nous pousse à agir avec le sourire...
Mais rien n'arrive à nous changer,
Notre force est là...
Croire que l'on peut changer le monde pour vivre une vie de rêve,
Qui pour l'instant n'est qu'une bulle dans laquelle on s'évade...
Et quand j'ai du me taire,
J'ai perdu mon beau regard sur les choses.
Je vivais à l'écart du monde,
Ce qui ne changeait pas grand chose en fait,
Mais j'étais perdue...
Cet isolement n'était plus le même,
L'idée n'était plus la mienne,
Ce n'était plus mon choix mais le sien,
Me cacher du regard des autres pour leur faire oublier mon existence,
N'était pas m'isoler pour protéger mes valeurs, mon innocence,
Cette vie d'amour auquel je crois...
Cette utopie que l'on peut vivre sans mensonges,
Et rencontrer un être qui partage cela,
Que l'on lit sans rien dire : une partie de soi...
J'étais enfermée, non plus isolée...
Alors, j'ai réappris à vivre ma vie comme une jolie histoire,
Je l'embellis chaque jour pour supporter l'insupportable, la banalité...
Je veux et je suis différente...
Mes yeux voient autre chose,
Mon coeur n'aime pas comme vous...
Et je m'en fou...
NM
Et pendant dans tout ce temps, j'étais dans mon atelier... :)
Tout ce temps écoulé pour comprendre qu'à travers chaque petit trait,
Chaque couleur, chaque regard,
je vous emmenais de nouveau vers l'innocence, vos rêves d'enfants...
Je vous emmène encore parfois,
Mais j'ai grandi,
J'ai perdu,
J'ai gagné,
Mais il vous reste à imaginer les couleurs,
Je ne peux pas le faire à votre place,
C'est la beauté de la différence...